Le MT préserve la santé et le bien-être et permet des économies
Concrètement, la contribution d'un médecin du travail dans une entreprise comporte plusieurs aspects:
Activité clinique (consultations des employés)
1- Les visites d’aptitude à l'embauche puis périodiques permettent de s'assurer que le collaborateur peut faire son travail sans mettre sa santé en danger. C'est l'adéquation entre la santé d'une personne et les tâches qui sont exigées au poste de travail.
Certains examens médicaux sont obligatoires.
Les examens préventifs en médecine du travail selon les art. 70 et suivants de l'Ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles (OPA) ont les buts suivants:
- Identifier les travailleurs présentant des facteurs de risque individuels et de ce fait un risque accru de maladies professionnelles
- Diagnostiquer les maladies professionnelles à leur stade précoce
- Mettre en évidence des expositions dangereuses par le monitoring biologique avant l'éclosion de maladies professionnelles
- Diagnostiquer à temps des maladies professionnelles à latence longue, telles que certains cancers professionnels
- Identifier des maladies professionnelles par la surveillance collective de groupes de travailleurs
- Dépister des problèmes médicaux généraux et mettre en œuvre les mesures appropriées.
2- Lors des visites médicales le MT donne les informations de prévention spécifique selon le poste de travail comme par exemple proposer des vaccinations selon les risques professionnels encourus. Il donne aussi des conseils de santé publique concernant les risques cardiovasculaires (tabac, cholestérol, sédentarité, obésité) et les cancers (exposition solaire, colonoscopie, mammographie, etc.).
3- Lors des visites de surveillance périodique, et celles demandées par le collaborateur ou l'entreprise, le MT joue un rôle de veille et d’alerte, en détectant des dysfonctionnements individuels ou collectifs. Il anticipe les problèmes, assure une détection précoce (au sens de l'AI), alerte l’employeur en cas de situations préoccupantes et participe aux recherches (propositions) de solutions. Il assure le lien et l’échange d’informations avec le médecin traitant des collaborateurs.
4- Grâce à sa connaissance de la situation des absences dans l’entreprise et à son action de prévention, le médecin du travail va réduire l’absentéisme et limiter les coûts et dysfonctionnements:
• en adaptant le poste de travail pour le retour
• en favorisant le rétablissement d’un équilibre entre santé et travail lors du retour en activité
• en assurant les liens avec les médecins traitants
• en accélérant et renforçant la détection précoce telle que prévue par l'AI.
5- Le MT participe à l’organisation et/ou à la prise en charge des premiers secours.
Par ses activités cliniques, le MT augmente les chances de bien-être physique et psychologique du collaborateur à son poste de travail. Il veille à ce que le travail ne le rende pas malade, qu’il ait la capacité physique et mentale de l’assumer, sans se mettre en danger ni mettre en danger autrui.
Autres activités en milieu de travail
1- Conseils techniques ou ergonomiques en matière de procédures, toxicologie, locaux, organisation, rythmes de travail, horaires, selon les nécessités de l’entreprise et/ou des problématiques repérées.
2- Entrée en matière rapide sur des problématiques collectives aiguës (accident, agressions, épidémies, conflits, rumeurs).
3- Participation à l’information, à la sensibilisation et à la formation sur des thématiques santé et travail, propres à l’entreprise.
4- Participation à l’élaboration et à la mise en œuvre des concepts de sécurité et santé au travail au sens de la directive MSST et participe le cas échéant au comité SST (coordination santé et sécurité).
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Assessment of fitness for work
- Defined by most as the evaluation of a worker's capacity to work without risk to their own or others' health and safety |
A - Visites d’embauche
Elle a lieu avant l’embauche ou avant la fin de la période d’essai.
C’est l’optimisation santé-travail au moment du recrutement Elle permet au médecin du travail de vérifier que le salarié est médicalement apte au poste de travail, de proposer éventuellement des adaptations de poste. Le but est de vérifier l’adéquation entre la santé du collaborateur et les risques et spécificités de son futur poste de travail. Il s’agit aussi d’informer le salarié des risques inhérents à son poste et des surveillances médicales nécessaires et des moyens de prévention nécessaires pour protéger sa santé. Elle permet aussi de constituer le dossier médical, de contrôler et proposer les vaccinations de base et celles en lien avec les risques professionnels.
L’utilité des consultations d’embauche étant directement liée aux occupations et risques de chaque poste et entreprise, leur nécessité se décide dans chaque entreprise avec le médecin du travail.
Quelques exemples d’objectifs de la visite d’embauche :
- Vérifier qu’un collaborateur qui sera exposé à des poussières organiques potentiellement infectieuses est en bon santé sur le plan immunitaire.
- Vérifier que le futur collaborateur qui devra porter des charges lourdes n’a pas déjà de graves problèmes de dos.
- S’assurer qu’un collaborateur devant être soumis à des poussières très irritantes ou à des poils d’animaux n’est pas allergique.
- S’assurer qu’un collaborateur qui devra souvent voyager dans des pays lointains peut prendre l’avion.
- S’assurer qu’un collaborateur qui devra travailler seul et sous fort stress n’est pas déjà fragilisé sur le plan émotionnel.
B - Visites d'aptitude et de surveillance :
Par ces visites de surveillance périodique, le médecin du travail a un rôle de veille, d’alerte, tant autour de dysfonctionnements individuels que collectifs. Il peut repérer des indicateurs précoces, anticiper les problèmes, assurer une détection précoce (au sens de l'Assurance Invalidité), alerter et participer aux recherches et propositions de solutions. Il renforce le lien des collaborateurs avec leurs médecins pour des soins optimisés.
Le médecin du travail détermine chez quels travailleurs une surveillance médicale préventive est nécessaire et organise le déroulement des examens.
Ces examens préventifs ont les buts suivants:
- Identifier les travailleurs présentant des facteurs de risque individuels et de ce fait un risque accru de maladies professionnelles
- Diagnostiquer les maladies professionnelles à leur stade précoce
- Mettre en évidence des expositions dangereuses par le monitoring biologique avant l'éclosion de maladies professionnelles
- Diagnostiquer à temps des maladies professionnelles à latence longue, telles que certains cancers professionnels, par des examens ultérieurs même après cessation de l'exposition
- Identifier des maladies professionnelles inconnues ou méconnues par la surveillance collective de groupes de travailleurs
- Dépister des problèmes médicaux généraux et mettre en œuvre les mesures appropriées.
Certaines surveillances médicales sont légalement obligatoires.
Une surveillance est obligatoire pour les employés exécutant des travaux dans l’air comprimé (plongée, travaux en milieu hyperbare), en atmosphère chaude, ou exposés à des rayonnements ionisants ou au bruit.
En Suisse, les problèmes de médecine du travail qui concernent la Loi sur le travail, comme par exemple le travail de nuit ou en équipes ou la protection de la maternité sont du ressort du SECO (secrétariat d'Etat à l'économie)
Postes avec risques professionnels (activités dangereuses)
Ambiance chaude et humide
Bruits, vibrations
Espaces confinés- travaux souterrains
Porteurs appareils respiratoires (porteur AR)
Radiations ionisantes, centrale nucléaire
Travaux dans atmosphère réduite en oxygène (visite médicale d'aptitude obligatoire suva)
Travaux dans les puits, fosses, canalisation
Travaux en hauteurs
Travail de nuit, en équipes, 3x8
Usine de traitement de déchets, incénérateurs
Chauffeurs poids lourds
Pour tous les chauffeurs professionnels, il faut rappeler l’art. 31 de la Loi fédérale sur la circulation routière
(LCR) qui indique :
"Le conducteur devra rester constamment maître de son véhicule de façon à pouvoir se conformer aux devoirs de la prudence. Toute personne qui n’a pas les capacités physiques et psychiques nécessaires pour conduire un véhicule parce qu’elle est sous l’influence de l’alcool, de stupéfiants, de médicaments ou pour d’autres raisons, est réputée incapable de conduire pendant cette période et doit s’en abstenir."
Les consultations médicales périodiques des chauffeurs poids lourds sont exigées par l’Office Cantonal des Véhicules (OCV).
L'obligation de se soumettre à un contrôle médical s'applique pour :
-
les titulaires d'un permis de conduire des catégories C, C1, D, D1,
-
les titulaires d'un permis de conduire navigation des catégories B et C,
- les conducteurs effectuant des transports professionnels de personnes et les moniteurs de conduite,
tous les 5 ans jusqu'à 50 ans et tous les 3 ans à partir de cet âge ;
- les titulaires de permis des autres catégories dès l'âge de 70 ans, tous les 2 ans ;
- les conducteurs qui ont été grièvement blessés lors d'un accident ou qui sont affectés d'une grave maladie.
L'intervalle de temps maximum entre deux contrôles est prédéfini en fonction de l’âge du chauffeur mais ce délai pouvant être écourté sur recommandation du médecin consulté (en fonction de l’état de santé du collaborateur et des risques présents).
Lors des visites médicales, il est demandé au médecin de certifier devant la loi que le conducteur n’a pas d’augmentation de risques d'accidents liés à des atteintes à sa santé. Pour cela, le médecin doit effectuer, ou faire effectuer, les examens qui lui semblent nécessaires à la levée du doute. Si un doute persiste, il lui est demandé de ne PAS signer le certificat et d'avertir le bureau des automobiles qui décidera de l'éventualité d'une expertise médicale.
Les exigences médicales minimales sont stipulées dans l’art.7 et l’annexe 1 de l’Ordonnance réglant l’Admission à la Circulation routière (OAC). Les médecins doivent contrôler et certifier que le chauffeur ne souffre pas de problème de santés liées :
- au système nerveux
- à la vue
- à l’ouïe
- à la cage thoracique et colonne vertébrale
- aux organes respiratoires
- au cœur et des vaisseaux
- à l’abdomen et organes d’assimilation
- aux membres
Pour pouvoir certifier de l’aptitude à la conduite des chauffeurs professionnels, le médecin utilise:
1- son examen clinique
2- les résultats des examens complémentaires suivants :
- test de vue
- bandelette dans les urines (exigée par l’OCV depuis plusieurs années)
- prise de sang pour dépister un pré-diabète, une atteinte du foie ou du rein, une intoxication par l'alcool.
- examen clinique avec petit exercice de fréquence cardiaque, qui devrait être remplacé dans le futur par un unique test d'effort chez un cardiologue.
Le médecin peut déclarer le chauffeur apte, apte après examens et/ou traitements supplémentaires, inapte temporaire ou définitivement.
En dehors de la consommation d’alcool et de la prise de toxiques, comme le cannabis, les accidents de la route sont le plus souvent liés à des troubles de la vue, des malaises dont ceux en lien avec un diabète, une maladie neurologique, des troubles cardiovasculaires, ou encore l’épuisement ou la prise de médicaments.
En complément, l’Office Fédéral des ROUtes (OFROU) a informé que, dès le 1er janvier 2014, la conduite sous l’influence de l’alcool (≥ 0,10 pour mille) est interdite:
a. lors de trajets relevant du transport routier de voyageurs soumis à concession ou international;
b. dans le transport de personnes à titre professionnel;
c. dans le transport de marchandises avec des voitures automobiles lourdes;
d. lors du transport de marchandises dangereuses avec des unités de transport qui doivent être signalées;
e. aux moniteurs de conduite lors de l’exercice de leur profession;
f. aux conducteurs de véhicules lors de courses d’apprentissage et de courses d’exercice;
g. aux accompagnants lors de courses d’apprentissage;
h. aux détenteurs du permis de conduire à l’essai, sauf lors de courses avec des véhicules des catégories spéciales F, G et M.
L'interdiction de conduire sous l’influence de l’alcool : site internet de l’OFROU.
L'augmentation de la sévérité des autorités concernant la consommation de toxiques ne concerne pas que les chauffeurs poids lourds. Depuis le 1er Janvier 2014, l’alcool au volant est totalement interdit aux nouveaux conducteurs (www.zero-pour-mille.ch). En effet, leur risque d’accident est augmenté de 46% avec un taux de seulement 0,3 pour mille d’alcool dans le sang. Selon le bureau de prévention des accidents (bpa), cette mesure permettra d’épargner 5 à 10 vies et 50 à 70 blessés graves par an en Suisse.
Le médecin responsable de l'Unité de Médecine et Psychologie du Trafic (UMPT) indique que tous les articles de loi concluent que si le médecin a des doutes sur l’aptitude, selon les éléments à sa disposition, il doit faire le nécessaire pour lever ces doutes. Si la levée du doute s’avère impossible pour lui, le médecin ne peut en aucun cas signer l’aptitude à conduire et doit alors demander au service des automobiles d’ordonner une expertise dans une unité spécialisée d’évaluation de l’aptitude à conduire (l’unité de médecine et psychologie du trafic par exemple).
En cas d'alcoolisme avéré, le médecin traitant doit signer un arrêt de travail de 30 jours ou plus. Suite à tout arrêt de 30 jours ou plus chez un chauffeur poids-lourds, le médecin du travail peut/doit réévaluer l'aptitude à la conduite. Bien entendu, le médecin du travail est soumis au secret professionnel et ne peut en aucun cas expliquer la cause de l'arrêt de travail ou de l'inaptitude à la conduite.
PrevMed recommande pour la première visite d’aptitude à la conduite poids lourds :
- une consultation chez un ophtalmologue ;
- selon l'âge et les antécédents personnels et familiaux, une consultation chez un cardiologue pour un test d'effort.
s'ajoutant au bilan fait pour toutes les visites médicales chauffeurs poids-lourds et professionnels:
- examen clinique complet, en particulier cardio-vasculaire et neurologique, questions sur le sommeil, fatigue, somnolence diurne, prise médicamenteuse.
- un bilan sanguin complet (recherche de diabète, atteinte hépatique ou rénale pouvant perturber les taux de certains médicaments ou l'état de conscience)
- recherche de toxiques (alcool, cannabis)
L’aptitude à la conduite dont il s’agit concerne les exigences pour les chauffeurs poids lourds.
La question peut néanmoins se poser pour tous les chauffeurs professionnels.
Eaux usées
La description du fonctionnement d'une STEP se trouve sur le site des SIG.
Du point de vue de la médecine du travail, les travailleurs des stations d'épuration (STEP) sont principalement exposés à un risque microbiologique. Il convient donc de contrôler régulièrement (tous les 2 ans) le bon fonctionnement de leurs défenses immuniataires par examen clinique et bilan sanguin.
En Suisse romande, cette exposition microbiologique amène à proposer aux collaborateurs une vaccination de base renouvelée régulièrement (Diphtérie-Tétanos-Polio tous les 10 ans), une vaccination ROR ou une sérologie de rougeole positive, et une vaccination spécifique contre l'hépatite A.
Selon les experts d'infovac, la vaccination contre la typhoide n'est pas utile en Suisse romande, ni celle contre la leptospirose.
L'exposition aux irritants atmosphériques, liée aux produits de nettoyages et aux gaz de dégradation, nécessite une vigilance particulière vis-à-vis des personnes allergiques, asthmatiques, souffrant de troubles respiratoires restrictifs ou obstructifs.
La sécurité dans les stations d'épuration des eaux usées fait l'objet d'une publication de la SUVA.
Grutiers
Ordonnance sur les grues, Art. 5 Exigences applicables au personnel conduisant les grues
1) Les travaux de levage au moyen de grues ne peuvent être exécutés que par des
personnes qui:
a. sont en mesure, compte tenu de leur état physique et psychique, de garantir la
conduite d'une grue en toute sécurité;
b. peuvent se faire comprendre sur le lieu de travail;
c. sont instruites sur la manière d'utiliser une grue.
2) Les travaux de levage au moyen de camions-grue ou de grues à tour pivotantes ne peuvent être exécutés que par des personnes titulaires de l'un des permis suivants:
a. permis de grutier;
b. permis d'élève grutier pour la période de sélection, si l'élève est accompagné d'une personne possédant un permis de grutier depuis trois ans au moins ou d'un supérieur ayant l'expérience professionnelle requise pour cette tâche;
c. permis d'élève grutier pour la période de travaux pratiques, si l'élève est sous la surveillance d'une personne possédant un permis de grutier depuis trois ans au moins ou d'un supérieur ayant l'expérience professionnelle requise pour cette tâche.
3) Aucun permis n'est nécessaire pour les travaux
Auto-questionnaire santé et encore, et encore
Evaluation médicale audio-visuelle pour permis grutier
Certificat d'aptitude médicale
Travail de nuit ou en équipes (3x8)
Ce sujet est développé sur ce site au chapitre des risques professionnels: cliquer ici
Les travailleurs occupés au moins 25 nuits par an ont droit à un examen médical et aux conseils qui s'y rapportent
- une fois tous les deux ans s'ils ont moins de 45 ans
- une fois par an à partir de 45 ans.
Obligation
L’examen médical assorti des conseils d’un médecin est obligatoire:
- pour les jeunes (moins de 18 ans) qui effectuent du travail de nuit.
- pour les adultes qui effectuent du travail de nuit périodique dans un contexte où ils sont confrontés à des contraintes ou à des dangers particuliers (conformément à la directive n° 6508 de la CFST = directive MSST) mais aussi les personnes travaillant seules, en cas de prolongation de la durée du travail de nuit ou encore en cas de travail de nuit sans alternance).
Usine de traitement des déchets, incinérateurs
Les travailleurs des incinérateurs sont exposés à différents polluants comme: dioxines, et dioxine-like (PCB), Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), métaux lourds (Pb, Cd, Cu, Hg, etc.)
Le monitoring des HAP se fait facilement par le dosage du 1-Hydroxypyrène dans les urines
Femmes enceintes
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Amiante
En collaboration avec la SUVA, les personnes ayant été exposées à l’amiante sont sous surveillance médicale avec cliché radiologique des poumons. Une tomodensitométrie (TDM hélicoïdale à faible dose) est demandée pour les personnes âgées de 55 à 75 ans, qui présentent des images anormales sur les clichés thoraciques et/ou un risque accru de cancer du poumon en raison d’une exposition à l’amiante seule ou cumulée au tabagisme, risque correspondant aux critères d’inclusion de l’étude NLST (tabagisme de 30 paquets-années).
Informations de la SUVA sur l'amiante.
Porteurs Appareils Respiratoires pour Travaux en atmosphère appauvrie en oxygène
visite
médicale d’aptitude
PAR/a
1. Anamnèse
1.1 Antécédents
- maladies sanguines familiales (anémie, maladie génétique, drépanocytose)
- maladie sanguine (maladie génétique, anémie, drépanocytose)
- troubles cardiaques - troubles vasculaires - hypertension artérielle
- troubles pulmonaires et respiratoires
- troubles du système nerveux central
- troubles lors de séjours en altitude ou de voyages en avion
- troubles antérieurs de la circulation sanguine, apoplexie cérébrale
- troubles du métabolisme (par ex. diabète sucré)
- consommation de tabac
- médicaments
- consommation d’alcool
1.2 Troubles actuels - angine de poitrine - palpitations, arythmie cardiaque - essoufflement à l’effort - douleurs au repos de type ischémique - limitation des performances physiques - vertiges - syncopes - perturbations de l’état de conscience - douleurs dans les membres, la poitrine ou le ventre lors de séjours en altitude ou de voyages en avion - céphalées, fatigue, malaise, vomissement, essoufflement lors de séjours en altitude ou de voyages en avion
1.3 Troubles lors de précédents séjours dans des locaux appauvris en oxygène - céphalées - nausées - inappétence - vertiges- fatigue anormale - essoufflement - douleurs thoraciques - palpitations - troubles de la concentration - troubles de la marche
2. Examen - poumons: fréquence respiratoire, percussion, auscultation - cœur, circulation: fréquence cardiaque, rythme, tension artérielle, choc de la pointe, auscultation du cœur, souffle carotidien, remplissage de la veine jugulaire, reflux hépatojugulaire, œdèmes périphériques, pouls périphériques - abdomen: foie, rate - status neurologique: nerfs crâniens; force, réflexes, signes pyramidaux, sensibilité
3. Examens de laboratoire - formule sanguine détaillée (hémoglobine, érythrocytes, hématocrite, leucocytes, différenciation des leucocytes) - glucose sanguin, créatinine, ALAT, -GT
4. Spirométrie - VEMS, CVF, coefficient de Tiffeneau, DEP, DEM 50, courbe débit-volume
5. Electrocardiogramme au repos et électrocardiogramme d’effort
6. Examens complémentaires selon le résultat de la visite
médicale :
- capacité de diffusion du monoxyde de carbone ou
analyse des gaz du sang au repos et à l’effort
- électrophorèse de l’hémoglobine en cas de suspicion
d’une drépanocytose
- examen duplex des artères cérébrales en cas de suspicion
de sténose
- examen cardiologique, pneumologique ou hématologique
spécialisé en cas de suspicion de maladies cardiaques,
vasculaires, respiratoires ou sanguines
Formulaire visite médicale PAR 1ère visite Formulaire visites médicales suivantes PAR
Validité des aptitudes: jusqu'à 40 ans tous les 5 ans, de 40 ans 50 ans tous les 3 ans, tous les ans après 50 ans
Pompiers
Recommandations concernant l'examen médical des sapeurs-pompiers FSSP (2013)
Auto-questionnaire à remplir par le sapeur-pompier
Les accidents cardiaques chez les pompiers :
Preventing Fire Fighter Fatalities Due to Heart Attacks and Other Sudden Cardiovascular Events
Produits chimiques
Il existe par exemple des programmes d’examen pour les travaux de chimie, les solvants organiques, le plomb, les irritants bronchiques, le béryllium, les polychlorobiphényles (PCB), les nanoparticules.
Les travailleurs exposés au plomb, au mercure, au cadmium, au cobalt, au toluène, au xylène, au styrène, au trichloréthylène ou à la méthyléthylcétone bénéficient d’une surveillance par monitoring biologique (mesure de la substance dans le sang, urine, parfois air expiré notamment)
Poussières
On parle d'expositions aux poussières lorsque les collaborateurs sont soumis aux poussières de quartz, poussières de métaux lourds, fonderies et poussières diverses.
Les effets des substances cancérogènes se poursuivant après la fin de l’exposition, les travailleurs exposés à l’amiante, aux amines aromatiques, au benzène, au chlorure de vinyle ou au goudron/poix continuent à bénéficier - 4 - d’un suivi même après avoir cessé leur activité professionnelle.
C - Visites en cas d’absence maladies ou accidents
Le médecin du travail permet de limiter les coûts et dysfonctionnements liés aux absences:
- en optimisant les aspects permettant le rétablissement d’un équilibre santé travail lors du retour en activité, en favorisant ou soutenant le retour par ses liens avec les médecins de soins, et en accélérant et renforçant la détection précoce telle que prévue par l'AI.
- en identifiant, le cas échéant, les environnements de travail pouvant favoriser ces absences.
Exemple de processus: Tous les cas d’absence durant 30 jours ou plus et d’absences répétitives, perlées (>5/an) sont signalées au médecin du travail ou au centre de santé au travail. Après un premier tri, pouvant être effectué par une infirmière de santé au travail, résolvant les situations les plus simples et claires, le médecin du travail prend contact avec le collaborateur et son médecin traitant afin de comprendre les aspects pathologiques, les traitements, et le pronostic de l’absence. Il peut orienter le patient et/ou son médecin en apportant son regard et son expertise sur les liens possibles avec le travail ou d’autres aspects sociaux.
D - Organisation et/ou prise en charge des premiers secours